Aujourd’hui, nous accueillons Olivier du site moto-addict.com
C’est l’occasion d’interviewer un nouvel entrepreneur du e-commerce. Sa spécialité, la moto, une passion qui le suit depuis longtemps. C’est donc tout naturellement qu’il a ouvert sa boutique d’équipements moto en ligne : moto-addict.com
Bonjour Olivier, pouvez-vous vous présenter?
Oui bien sûr, je suis le fondateur du site moto-addict.com. Il s’agit d’une boutique en ligne de vêtements moto et scooter ouverte en été 2013. Je vous avoue que le web et le commerce ne font pas partie de ma formation et que je suis arrivé là vaguement par hasard et par plaisir. En réalité je travaillais avant pour un assembleur informatique national en tant que responsable de production. La société a fermé et je me suis donc retrouvé au chômage. Le marché de l’emploi étant particulièrement difficile, j’ai décidé de prendre les devants en ouvrant cette boutique en ligne axée sur ma passion qu’est la moto.
Le e-commerce est un sujet complexe, d’où vous est venue cette idée?
En réalité lorsque j’ai commencé à travailler en 2000, j’étais analyste programmeur et j’ai donc toujours une bonne logique en ce qui concerne la programmation. Au fil des années, je n’ai jamais vraiment lâché ça, puis avec l’explosion du web j’ai fini par vouloir faire un site internet à moi. Mon premier site date de 2009. Il s’agit de Moto-Addict qui n’était alors pas une boutique en ligne, mais un portail participatif autour de la moto. Il s’en est suivi deux autres sites que j’ai réalisés moi-même par pur plaisir de l’aspect technique. Avec la perte de mon emploi, j’avais envie d’exercer une activité rien qu’à moi, et c’est là que le e-commerce m’a fait de l’œil. Techniquement j’avais tout ce qu’il me fallait pour faire une boutique en ligne. Cette passion du web associée à celle de la moto ont fait que l’idée était toute trouvée.
Concrètement, quels produits vendez-vous ?
Le plus gros tourne autour de l’équipement du motard et du scooteriste. La boutique propose donc une gamme qui couvre tous les besoins, et tous les styles : blousons moto, pantalons, gants, casques, bottes, etc. Des modèles sont prévus pour les femmes, avec des coupes spécifiques.
Le point qui différencie Moto-Addict des grands acteurs connu, c’est le fait de vendre trois marques exclusives en France qui sont Dane, Difi et Bayard. Il s’agit de produits d’excellente facture qui marchent très bien dans plusieurs pays d’Europe. Mais c’est à la fois un avantage et un inconvénient : ce sont des produits que l’on ne trouve pas en magasin, mais ce sont également des marques encore inconnues du public français. Toutefois les produits plaisent et j’espère vraiment qu’ils auront autant de succès qu’en Allemagne par exemple, où ils sont très appréciés.
Ci dessous quelques exemples :
Et en coulisses, comment ça se passe ?
Pour tout vous dire, je n’ai aucun stock, donc toute la partie logistique est sous-traitée par des acteurs qui connaissent ce métier, ce qui me facilite grandement les choses et me permet de me concentrer pleinement sur la boutique en ligne elle-même, ainsi que sur le service client. Moto-Addict fait en effet partie d’un réseau européen qui axé autour d’une centrale d’achat pour les professionnels. Je trouve ça particulièrement pratique pour démarrer mon activité : la logistique est sous-traitée, et je n’ai pas à investir dans un stock coûteux, ni dans un local. Les économies réalisées me permettent d’allouer mon budget sur la promotion du site.
Cette méthode est pratique, mais elle a aussi des inconvénients non ?
Oui et non. Le plus important lorsque l’on travaille de cette manière, c’est de trouver le bon partenaire afin que les clients soient pleinement satisfaits, et je pense honnêtement l’avoir trouvé. Il faut par exemple s’assurer que les produits que l’on vend sur la boutique sont bel et bien physiquement en stock. Pour cela, Moto-Addict est synchronisé directement avec les stocks physiques du dépôt. Donc sauf erreur (ce qui n’est arrivé qu’une seule fois), un produit affiché en stock sur le site est réellement en stock ! C’était un point primordial lorsque j’ai lancé la boutique, je n’imagine même pas voir un client commander un produit indisponible car je le vivrais assez mal.
D’autre part il faut avoir pleinement confiance au prestataire pour toute la partie transport, et pour la gestion des retours. Ces deux points étaient également très importants et je n’aurais jamais lancé ce commerce en cas de doute là-dessus. J’ai donc la chance d’avoir trouvé un partenaire avec des procédures bien rôdées, et conscient des problématiques du métier.
C’est d’ailleurs totalement transparent pour les clients et les ventes se sont jusqu’à présent toutes très bien déroulées, tout comme les quelques rares retours produits que j’ai eu à traiter. Ceci me laisse aussi le temps de mettre en ligne de vrais conseils utiles (exemple) pour faciliter la vie des acheteurs. Moi même motard, je sais de quoi je parle, c’est rassurant pour les visiteurs.
La boutique est jeune, comment voyez-vous l’avenir?
Pour le moment, je me concentre sur la visibilité de la boutique. Imaginez un magasin physique au milieu du désert et son concurrent en centre-ville. Le web, c’est un peu pareil, à part que le centre-ville c’est la première page des résultats de recherche Google, et le désert, ce sont les pages 3 et plus ! Mon but est donc de monter naturellement en visibilité grâce à un site de qualité qui sait apporter de vraies infos (des fiches produits complètes et du contenu utile), et de profiter des réseaux sociaux pour me faire connaître.
Lorsque j’aurai atteint un certain rythme de croisière, mon rêve est d’avoir mon propre local avec un stock physique géré par mes soins, et encore plus de produits !
… et c’est tout ce qu’on vous souhaite, merci Olivier !
Merci à vous de m’avoir reçu pour cette interview 🙂
